L'arrivé

Voila plusieurs heures que Askary voyage, il n'a fait que quelques brefs haltes pour subvenir à ces besoins mais continuait toujours tout droit ... toujours plus loin

Il arriva enfin à la lisière d'une clairière ... Une clairière magnifique, éclairé par des rayons du soleil traversant les feuilles des arbres somptueux. Il grimpa sur un arbre proche. De là haut, le paysage était encore plus éclatant, presque magique ...


Qu'en passe tu Elin ?

Personne ... Il sortie quelques choses de sa besace... Il ouvrit ces mains... Une gerbille se tenait sur ces pattes arrière.

Alors ?

La gerbille se gratta le derrière de son oreille frénétiquement

Hum ... toujours le même, tu m'aide pas beaucoup

Il sourit

Il se fait tard, tu trouve pas ? Reposons nous un peu

Il s'installa sur une branche avec sa gerbille sur son torse

Tu est fatigué toi aussi, pas vrai ?

Il caressa sa gerbille paisiblement et ferma ces yeux

Le bruit de la mélodieuse musique réveilla Elin, celle-ci regarda l'homme jouer de cette instrument avec un regarde curieux.

Elle grimpa ensuite jusqu'au visage d'Askary et sautilla dessus

Hum... laisse moi...

Vraisemblablement, il ne s'était pas aperçu de la musique.La gerbille insista...

Grumph... T'es chiant... Qu'est qu'il y a ?

Puis il pris conscience de cette musique. Il sursauta sur sa branche et manqua de peu de tomber...


Qu ... Qui est tu ?

Jorn répondit en gardant les yeux fermés... concentré sur sa musique...
"Tout dépend... Pour certain, la couleur des mes yeux indiquent que je suis un démon... Pour d'autre, je suis un ange... Je suis à la foi un peu des deux je pense... comme chacun en cette terre..."
Il ouvrit les yeux et regarda autour de lui, mais il n'arrêtait pas de jouer un air melodieux...
"Vous pouvez m'appeller Jorn... Jorn "Harpe d'Or..."

À l'entrée de la forêt, à plusieurs heures du royaume de Déana, se tenait une demi-douzaine d'hommes. Quelques silouettes à l'horizon, imposantes et en armure, chevauchaient de magnifiques bêtes. Au centre du groupe se tenait une femme. Une noble, de toute évidence. Malgré sa cape de soie bleu ciel qui cachait ses accoutrements de bonne famille, sa position parfaite à dos de cheval trahissait ses origines. Ils s'avancèrent au pas, d'une allure calme et décontractée. Un relatait des hâbleries que les autres avaient peine à croire, d'autres racontaient plaisanteries dicrètement, sans déranger personne. Laurelin esquissa un sourire. Se libérer de ses obligeances, ne serait-ce que de quelques heures la détendait. La journée était belle et le soleil éclattant. Quoi demander de plus pour une avant-midi de route? À une trentaine de mêtres d'eux, le groupe s'arrêta net. Un elfe leur était apparu, le visage sombre. C'était visiblement un adolescent, mais il semblait invraisemblablement si vieux. Ses yeux verts transperçaient durement ceux de la jeune marquise. Les gardiens posèrent leur paume sur le pommeau de leur épée, méfiants. Laurelin leur ordonna d'arrêter, d'un signe autoritaire de la main. La jeune femme descendit doucement de son cheval. En posant les pieds au sol, elle eut un moment de faiblesse à une jambe, la forçant à s'accrocher aux licous de sa bête. Des gardes s'empressèrent d'aller l'aider mais elle refusa poliment avec un sourire. La marquise s'approcha lentement de l'elfe, en boitant. À deux mêtres de celui-ci, Laurelin s'adressa respectueusement.

- Je viens pour voir dame Veïa.

Après un furtif penchement de tête, l'elfe répondit sans plus de manières.

- Je sais.

Son ton de voix était hostile. Ne montrant que très brièvement son ahurissement , la Grande Marquise continua.

- Serait-elle disponible pendant la journée?

- Je le craint. Même chose pour le reste de la semaine, du mois et peut-être même de l'année.

Laurelin retint ses pensés noires envers l'elfe insolent . Elle fit mine de s'indigner, chose qui lui était rare.

- Savez-vous qui je suis?

- Oh, je sais très bien qui vous êtes...

Il dévisagea Laurelin de la tête aux pieds.

- ... Une Danrhël, sans aucun doute. Tous les mêmes, ceux-là... Après toutes les rumeurs que votre père à fait courir contre nous, je vous trouve bien hypocrite de venir en ces lieux...

Laurelin bouillait de l'intérieur mais elle ne le montra que très peu, dans un calme admirable. Plus fermement, elle répliqua avec une répartie hors pair:

- Qui êtes-vous pour me juger ainsi? Mes actes n'ont rien a voir avec ceux de mon père. Comment un effronté comme vous pourait bien me connaître sans même savoir la raison de ma venue ici?

L'elfe resta muet. Il baissa la tête.

- Je vais vous répèter ma question: La reine Veïa sera t'elle disponible aujourd'hui?

- Uniquement dans l'après-midi. Je vous prirais de rester ici. Nous sommes très méfiants, ces derniers temps...

- Je vous remercie.

Laurelin se retourna vers sa garde personnelle. Elle s'adressa à eux, calmement.

- Il serait préférable que je reste seule. Si ils sont réellement méfiants, entrer dans la cité armé et recouvert d'une armure ne fera qu'envenimer les choses...

Ses hommes acquiescèrent. Ils ne mettraient jamais les talents diplomatiques de leur marquise en doute. L'elfe se retira et les chevaliers en firent de même, du côté opposé. La jeune femme seule trouva un endroit pour s'asseoir, pour reposer ses douloureuses jambes. Confortablement placée, Laurelin sortit de son sac un livre à la reliure doré. La marquise n'avait même pas apperçu les deux individus au loin. Elle commença sa lecture, songeuse. Son visage était serein, angélique.


HS: Pardonnez-moi de m'être assimiler dans votre post ^^' J'ai pensé que ça pourais peut-être le rendre plus vivant. ^^

Askary regarda l'homme. Puis il s'avança brusquement à hauteur du visage de celui-ci et fixa lourdement ses yeux

Je vois rien moi ...

Cette avancée surprit apparemment l'homme qui arrêta de jouer, à moins que celui-ci n'eut plus la place pour jouer...

Il tourna vigoureusement sa tête sur le coté ce coup si. Le bruit de chevaux se faisait attendre. Il aperçut en haut de l'arbre des cavaliers lourdement armés.

Que font donc ces hommes dans cette forêt ? Tu en pense quoi Elin ?

Ca gerbille émit des petits sons stridents

Laurelin leva le regard et sursauta tellement qu'elle en échapa son livre. L'être d'une blancheur cadavérique n'avait fait auqun bruit. Elle le regarda droit dans le blanc de ses yeux, si hypnotisants. Il l'a captivait tant qu'elle ne sût tout simplement pas quoi dire. La marquise détourna son regard sur le côté et le dévisagea à nouveau, les sourcils froncés. Laurelin était méfiantes, mais elle n'en restait pas curieuse. " Ses habits noirs sur sa peau de marbre... " Elle réussit enfin de sortir de sa transe et à placer quelques mots.

- Comment puis-je vous aider? ...

Il ne repondit pas... S'assit à côté d'elle... Attendit...
"Vous n'obtiendrez pas ce que vous êtes venue chercher ici..."

Laurelin s'amusa. Elle rangea doucement son livre dans son sac. Le sourire vif en coin, les yeux brillants d'intelligence, la marquise dévisagea d'avantage le nouvel arrivant.

- Comment pouvez-vous bien savoir ça? ... Que suis-je donc venue chercher, mon cher?

Jorn ne bougeait pas... à son habitude... Les yeux dans le vide, il réflechissait à la question de la femme à côté de lui...
"Des réponses à vos questions... A toutes ces choses qui vous ont semblées si mystérieuses depuis votre naissance..."

La jeune femme ria quelque peu.

- Ce n'est malheureusement pas la raison de ce que je suis venue faire ici. C'est entièrement diplomatique. Mais je dois l'avouer, il y a peut-être une parcelle de vérité dans vos dires...

Elle remarqua alors le deuxième arrivant. Il avait définitivement du sang d'elfe dans ses veines, mais peut-être pas totalement. L'homme ne semblait pas vouloir s'interposer, ni déranger d'ailleurs. Elle lui souria. Laurelin remarqua alors, la harpe dans le dos du premier étranger.

- Harpiste? Si j'aurais su, j'aurais apporté mon luth...

A ces mots, Jorn détacha la harpe de son dos. Il l'accorda afin d'obtenir un son mélodieux et commença à jouer...
"La musique est comme le coeur des hommes... Les plus belles mélodies peuvent en sortir, mais à la moindre fausse note, la machine s'emballe... et tout est détruit... comme un château de carte."
Il parla plus bas afin de ne pas être entendu de Tougi...
"Cet homme, derrière vous, est la réponse à l'une de vos questions..."
Sans s'arrêter de jouer il fit signe de la tête à Tougi pour qu'il les rejoignent...

( HRP: "grumble" c'est Tougi pas Tougy )

Il vit John lui faire signe d'avancer. Il se releva et avança donc vers eux. Ne sachant pas trop quoi dire, il se présenta:

Bonjour, je suis Tougi Askary, que puis je faire pour vous ?

Il se sentait bizarre, il ne comprenait pas trop qui était cette homme qui en lui même était étrange. Et pourquoi il se retrouvait ici dans cette forêt avec 2 humains, lui qui n'avait pas croisé âme humaine depuis très longtemps. Ceci était vraisemblable bizzare

edit Jorn : Oups... désolé ^^" j'étais persuader que c'était Tougy...

Les manières que Tougi l'amusait.

- Oh, mais rien. Moi c'est Laurelin, enchantée de vous connaître.

Elle regarda le harpiste. D'un regard inquisiteur, la marquise demanda:

- Et vous, mon cher?

Jorn regardait Laurelin dans les uyeux... soutint son regard... Ne répondit pas...
Il continua à jouer de la harpe, ferma les yeux... se laissa emporter par la musique...
A la fin de la méoldie... alors que la dernière note résonnait encore, il posa sa harpe...
"Appelez moi Jorn "Harpe d'Or"..."
Il tourna le regard vers la forêt...
"Quelqu'un vient..."

Laurelin se redressa et regarda en direction de la forêt. Il avait bel et bien un elfe qui s'approchait. La jeune femme tenta de se relever en s'agrippant à l'arbre derrière elle mais elle tomba en étouffant un cri de douleur. Calmement, elle demanda aux deux hommes de l'aider.

- Est-ce que l'un de vous deux pourrait m'aider à me relever, s'il-vous-plaît?

- Je crains que mes vêtements ne soient pas la cause de ma chute...

Elle remercia Tougi poliment, et s'avança en boitant difficilement vers l'elfe au regard dénué d'émotions. Ce n'était pas le même adolescent insolent avec qui elle avait fait la rencontre il y a peu de temps. Laurelin sourit à l'elfe.

- Vous avec fait vite.

- Je vous demanderai de me suivre, Dame Laurelin.

- Soit.

Elle retourna vers les deux hommes.

- Je suis bien heureuse d'avoir faite votre connaissance. À une prochaine fois, peut-être...